Pallade Veneta - 8-mars: le chef de l'ONU veut faire d'internet un monde "sûr" et non "toxique" pour les femmes

8-mars: le chef de l'ONU veut faire d'internet un monde "sûr" et non "toxique" pour les femmes


8-mars: le chef de l'ONU veut faire d'internet un monde "sûr" et non "toxique" pour les femmes
8-mars: le chef de l'ONU veut faire d'internet un monde "sûr" et non "toxique" pour les femmes / Photo: Ed JONES - AFP

Pour la Journée internationale des droits des femmes, le chef de l'ONU a exhorté mercredi à faire d'internet un monde virtuel "sûr" et non "toxique" pour celles qui sont les premières cibles de la "haine" et d'"agressions" en ligne.

Taille du texte:

"La violence en meute et en ligne est une attaque directe contre la démocratie qui censure de fait les femmes, les harcèle et émousse l'ambition des filles à devenir des dirigeantes", a écrit Antonio Guterres dans un discours lu devant des milliers de déléguées réunies plusieurs jours au siège de l'ONU à New York pour la Commission sur la condition de la femme (CSW).

Le secrétaire général des Nations unies, qui avait ouvert lundi cette 67e session de la CSW en dénonçant les inégalités mondiales croissantes entre les femmes et les hommes, était en Ukraine mardi et mercredi.

"Nous devons faire en sorte que le monde en ligne soit sûr pour les femmes et les filles", a-t-il exhorté, son organisation internationale se voulant à la pointe de la lutte contre les violences faites aux femmes, partout sur la planète.

"Des pans entiers d'internet deviennent des amplificateurs toxiques de haine, d'agression et de harcèlement et les premières cibles en sont les femmes et les filles", a encore tonné le diplomate.

M. Guterres a fustigé les "technologies numériques qui fournissent de nouveaux outils pour contrôler, faire du mal, réduire au silence et discréditer les femmes, y compris celles qui ont une vie publique".

Il a appelé les gouvernements, les régulateurs et les entreprises technologiques à mettre en place des mesures de protection "pour créer un environnement numérique sûr et demander des comptes aux harceleurs, aux agresseurs".

L'innovation et la technologie pour l'égalité femmes-hommes est un des thèmes de la CSW cette année et M. Guterres entend "combler la fracture numérique": trois milliards de personnes n'ont pas accès à internet, la plupart sont des femmes et des jeunes dans les pays en développement.

La directrice de l'ONU Femmes, Sima Bahous, a rappelé qu'en ce 8 mars "des militantes du monde entier se lèvent et réclament la fin du harcèlement, de la violence, de la discrimination dans l'éducation, au travail, dans la loi et dans tous les aspects de (nos) vies".

Selon l'ONU, les femmes et les filles sont 27 fois plus susceptibles que les hommes d'être harcelées en ligne ou soumises à des messages haineux.

C.Grillo--PV

En vedette

"Espionnage", "barbouzes": devant les députés, Cohen et Legrand accusent les médias Bolloré

"Espionnage", "barbouzes": Patrick Cohen et Thomas Legrand ont mis en cause jeudi, devant les députés, les méthodes des médias de la galaxie Bolloré et dénoncé une "opération de propagande" dans l'affaire de la vidéo où ils apparaissent avec deux responsables socialistes.

Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés, selon des sources syndicales

Le groupe Prisma Media, numéro un de la presse magazine en France dans le giron du milliardaire Vincent Bolloré, prévoit un plan de départ pouvant atteindre jusqu'à 240 personnes, soit un tiers des salariés, a-t-on appris jeudi auprès de sources syndicales, des chiffres confirmés par la direction.

Régis Ravanas (RMC BFM) quitte CMA Media, qui se réorganise

Régis Ravanas, directeur général de RMC BFM, va quitter le groupe audiovisuel huit mois après son arrivée, a annoncé jeudi sa maison-mère, CMA Media, dont l'organigramme va être simplifié pour renforcer les fonctions de sa patronne, Claire Léost.

30 euros la fiche de police sur Snapchat: une policière parisienne et son compagnon arrêtés

Elle consultait les fichiers de police, il revendait les infos sur Snapchat : une policière de la région parisienne et son compagnon ont été placés sous contrôle judiciaire, notamment pour "corruption", a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Taille du texte: