Pallade Veneta - Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la deuxième ville du pays presque à sec 

Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la deuxième ville du pays presque à sec 


Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la deuxième ville du pays presque à sec 
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la deuxième ville du pays presque à sec  / Photo: ATTA KENARE - AFP

Les quatre barrages alimentant Mashhad, deuxième plus grande ville d'Iran, sont pratiquement à sec avec des réserves à moins de 3%, a rapporté dimanche un média local, au moment où le pays fait face à une sécheresse sans précédent.

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L'Iran est confronté cette année à sa pire sécheresse depuis des décennies et à Téhéran le faible niveau des précipitations est "quasiment sans précédent depuis un siècle", avait affirmé en octobre un responsable local.

Sur les 31 provinces que compte l'Iran, 15 n'ont pas reçu la moindre goutte de pluie cet automne, selon les médias locaux.

Conséquence, "les réserves d'eau (issues) des barrages de Mashhad sont désormais inférieures à 3%", a déclaré à l'agence Isna le responsable de la compagnie des eaux de cette ville d'environ 4 millions d'habitants, Hossein Esmaïlian.

Mashhad, principale ville sainte d'Iran, est située dans une région aride à environ 900 kilomètres à l'est de la capitale Téhéran.

Les habitants de Mashhad consomment environ 700.000 mètres cubes d'eau par jour, selon le responsable de la compagnie des eaux de la ville.

Les réserves issues de ses barrages étaient chiffrées en début de semaine à environ 40 millions de mètres cubes, selon les médias locaux.

Un an plus tôt à cette période, Mashhad disposait de 189 millions de mètres cubes de réserves d'eau.

- Regards vers le ciel -

A Téhéran, alimentée par cinq barrages, la situation est particulièrement critique.

L'un d'eux est à sec tandis que les réserves d'un autre sont tombées à moins de 8%, selon les autorités.

Le gouvernement a annoncé samedi qu'il procéderait périodiquement la nuit à des coupures pour économiser l'eau.

Téhéran, nichée sur le versant sud du massif de l'Alborz, connaît des étés chauds et secs, des automnes parfois pluvieux et des hivers qui peuvent être rigoureux et enneigés.

Les sommets, habituellement déjà recouverts de neige à cette période, sont cette année désespérément secs.

Le quotidien réformateur Shargh consacre dimanche sa une à la crise de l'eau en Iran et titre "en attendant le ciel", alors que les météorologues ne prévoient aucune pluie au cours des prochains 10 jours à Téhéran.

Le président iranien a averti jeudi que la ville pourrait devoir être évacuée faute de pluie d'ici la fin de l'année.

Massoud Pezeshkian n'a pas précisé comment une opération d'une telle ampleur serait menée pour les plus de 10 millions d'habitants.

En Iran, "19 grands barrages" sont actuellement à sec, soit environ 10% des réserves du pays, avait rapporté en octobre l'agence de presse Mehr, citant un responsable de la gestion des eaux.

E.Magrini--PV

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