Pallade Veneta - Mondial féminin de rugby: l'Angleterre, "comme si c'était le dernier" match des Bleues

Mondial féminin de rugby: l'Angleterre, "comme si c'était le dernier" match des Bleues


Mondial féminin de rugby: l'Angleterre, "comme si c'était le dernier" match des Bleues
Mondial féminin de rugby: l'Angleterre, "comme si c'était le dernier" match des Bleues / Photo: Michael Bradley - AFP/Archives

Le XV de France féminin aborde son deuxième match de poule du Mondial, samedi, contre les grandes favorites anglaises, qui les avaient privées du Tournoi des six nations au printemps, "comme si c'était le dernier", sans pour autant en faire une "revanche".

Taille du texte:

Pour l'arrière des Bleues, la jeune Chloé Jacquet, qui ne jouera à Whangarei (09h00 françaises) que son deuxième match contre les "Red Roses" après la défaite à Bayonne (12-24) le 30 avril, "on va jouer comme si c'était le dernier, et tout donner".

"Le match de Bayonne m'a laissée assez frustrée car il y avait des possibilités de les battre", assure Jacquet, 20 ans. "Je vais jouer cette rencontre comme si c'était une finale", renchérit la deuxième ligne Madoussou Fall.

Les Tricolores, insatisfaites après leur victoire dans le premier match de poule face à l'Afrique du Sud (40-5), sont unanimes pour dire que l'Angleterre, première nation mondiale, est jouable.

"Contre elles, ça se joue à des petits détails", estime la pilier Clara Joyeux. "Il y a des espaces qui sont atteignables", ajoute Jacquet.

"Nous, les +anciennes+, on leur dit qu'on les a déjà gagnées, même chez elles, et que c'est tout à fait faisable. Ça va arriver à nouveau et ça arrivera au bon moment", assure, confiante, l'expérimentée deuxième ligne Safi N'Diaye, sur le banc samedi.

- "Cohésion" -

N'Diaye, comme la talonneuse Agathe Sochat, les troisième lignes Romane Ménager, Marjorie Mayans et Gaëlle Hermet, la demie de mêlée Pauline Bourdon et l'arrière Jessy Trémoulière, étaient sur la feuille de match lors de la dernière victoire des Bleues face aux "Red Roses": c'était le 10 mars 2018 à Grenoble, lors du Tournoi des six nations, et les Françaises l'avaient emporté 18-17.

Depuis cette rencontre, et ce dernier Grand Chelem des Bleues, dix défaites se sont succédé.

Entre temps, les Anglaises sont devenues une machine à tout gagner: elles ont enregistré face aux Fidjiennes (84-19) samedi à Auckland, leur 26e victoire d'affilée, un record, avec pas moins de 14 essais à la clé.

Afin d'apporter de la "cohésion" face à ces Anglaises, Thomas Darracq, le sélectionneur des Bleues, a choisi de faire dans la "continuité" et d'aligner samedi une équipe quasi-inchangée par rapport à celle ayant dominé l'Afrique du Sud, exigeant "sérénité et maîtrise" de ses joueuses tout en admettant que ce match reste "particulier".

- Ballons portés -

"On aborde ce match avec l'idée de le gagner, c'est le discours, il faut gagner ce match pour le classement final", avant les quarts pour lesquels chaque point aura son importance, explique pour sa part Gaëlle Mignot, son adjointe en charge de la mêlée.

Pour cela, "il faut arrêter de faire une fixette" sur les Anglaises, ne pas faire de ce match "une revanche" mais en "sortir grandies" notamment "en étant présentes dans le défi physique", ajoute Mignot.

Il leur faudra surtout éviter, comme face aux Sud-Africaines, le gros "trou d'air" (50 minutes!), sans point, qui a suivi une excellente entame (3 essais marqués en 17 minutes).

Le groupe a ainsi "beaucoup travaillé les ballons portés, la marque de fabrique des Anglaises", en établissant une stratégie pour les empêcher "de rentrer dans nos 22 mètres" tout en "fermant toutes les zones" grâce à une défense au plus près, explique-t-elle.

Si ce secteur de jeu a été performant samedi (un seul essai encaissé, 82% de réussite aux plaquages), de même que la touche (14 gagnées sur 16), les fautes de main, mauvaises passes et pénalités (15 concédées) doivent absolument être corrigées.

"Il y a des failles, des opportunités, mais il n'y en aura pas beaucoup, c'est certain", affirme l'ouvreuse Caroline Drouin, avant de conclure: "Elles ont un jeu très huilé, donc à nous de faire en sorte d'enrayer leurs rouages".

Z.Ottaviano--PV

En vedette

Ligue des champions féminine: le Barça donne la leçon au PFC, qui verra les barrages

Le miracle n'a pas eu lieu: face à l'ogre barcelonais, le Paris FC a concédé une défaite logique mercredi à Jean-Bouin (2-0) lors de la 6e et dernière journée de la Ligue des champions féminine, et devra donc disputer les barrages.

Ligue des Champions : direction les quarts de finale pour Lyon

Dans le sillage de Kadidiatou Diani, impliquée sur les trois premiers buts, OL Lyonnes s'est directement qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions après s'être facilement imposé aux dépens de l'Atlético de Madrid (4-0) mercredi au Groupama stadium en match de la 6e et dernière journée de la phase de ligue.

Coupe intercontinentale: Le sextuplé pour le Paris SG face à Flamengo

Le Paris Saint-Germain a remporté la première Coupe Intercontinentale du football français en battant Flamengo (1-1, 2 t.a.b. à 1) grâce à Matveï Safonov, brillant sur les tirs au but, mercredi à Doha (Qatar), couronnant une année 2025 quasiment parfaite.

Tennis: après sept ans, Alcaraz se sépare de Ferrero, son entraîneur et mentor

Sept ans d'une collaboration jusqu'au sommet du tennis mondial qui prend fin: à l'aube d'une nouvelle saison, Carlos Alcaraz a annoncé mercredi qu'il se séparait de son entraîneur Juan Carlos Ferrero, celui qui lui a permis d'accomplir ses "rêves d'enfants", évoquant sans plus de précisions de "nouveaux projets".

Taille du texte: